2011 LE ZÉRO & L'INFINI
LE ZÉRO & L’INFINI
Pigment sec sur papier
HOMA, Fondation Molinari Montréal. Crédit photographique : Guy L’Heureux
Ce travail s’inspire de la luminescence nocturne des villes américaines et de leur étendue visible dans l’obscurité. Il interroge la relation de l’individu face à la collectivité au sein de ce mode d’occupation moderne et abstrait du territoire : la grille. Divers schémas de rayonnement ont été créés depuis les bords du papier vers le centre, passant d’une extrémité à l’autre, pour illustrer, par la multiplication de ces tracés, la déformation induite par leurs croisements. Comme si la présence de la courbe trahissait dans le prolongement infini de ces tracés linéaires et indifférenciés une certaine perte de contrôle que l’application particulière du pigment accentue.
Les dessins faits de pigment sec, ont été réalisés à partir de moules de papier perforé, les perforations correspondant aux intersections des lignes tracées sur papier. +